vendredi 11 avril 2014

LES FILLES SEXY DE LA LFL LAISSENT TOMBER LA LINGERIE POUR...LE BIKINI !


Histoire de se donner peut-être plus de crédibilité, de sérieux et de respectabilité, la LFL a fait "peau neuve" (!) en changeant de nom l'an dernier.  C'est ainsi que l'ex-"Lingerie Football League" est devenue la "Legends Football League".  Du même coup, ses joueuses ont laissé tomber la lingerie...pour la remplacer par le bikini.  Ce changement d'uniforme ne fait pas une grosse différence.  On ignore si, en portant le bikini, les filles sont plus confortables et moins susceptibles de perdre le peu de vêtements qu'elles ont sur le dos quand elles se plaquent à qui mieux mieux sur les terrains de foot.  Avec la lingerie, en tous cas, les "accidents" de ce genre n'étaient pas rares...au grand plaisir des spectateurs masculins qui assistent aux matchs !  On dit que ce sport est celui qui connaît la plus grande et la plus rapide progression dans le monde à l'heure actuelle.  Des USA, où elle est née et s'est développée, la LFL a gagné le Canada et l'Australie et elle va sûrement tenter de s'implanter en Europe bientôt.  C'est peut-être déjà chose faite.  Cette expansion s'accomplit au grand désarroi des féministes qui fustigent cette autre forme d'exploitation sexuelle de la femme.



Exploitées, les jolies jeunes femmes de la LFL semblent l'être en effet, mais pas seulement en tant que "fantaisies super sexy".  On peut certes comprendre aisément pourquoi elles attirent le regard des hommes ou des "voyeurs", mais autrement, on a du mal à saisir les raisons pour lesquelles elles s'exhibent ainsi en public.  Après tout, elles ne sont même pas rémunérées et elles doivent, par surcroît, défrayer les coûts des assurances qui les protègent financièrement en cas de blessures.  Des blessures qui sont fort nombreuses d'ailleurs, puisque leur équipement est déficient par rapport à la rudesse du jeu.  Depuis l'an passé, en fournissant au moins une assistance médicale minimum en cas de blessures, les organisateurs de la LFL semblent être plus sensibles aux dangers qui guettent leurs joueuses.  Celles-ci ont dénoncé la situation dans laquelle elles risquaient sans cesse des commotions cérébrales, des fractures d'os (poignets, côtes, épaules) et de membres, ou des écorchures sévères attribuables aux surfaces de jeu.  Elles en avaient spécialement contre les casques qu'elles portent.  Selon elles, ils sont mieux adaptés au hockey qu'au football.  Il n' y a pas si longtemps, on a même vu une joueuse, Marirose Roach, être conduite d'urgence à l'hôpital après s'être cassée le cou.


Lorsqu'on les observe de plus près, on peut d'ailleurs constater que, en raison des coups qu'elles encaissent, ces athlètes sexy arborent des cicatrices et des ecchymoses, ainsi que des traces de brûlure causées par la surface artificielle sur lesquelles elles évoluent.  La LFL prend des dispositions pour se protéger des poursuites judiciaires en avertissant préalablement les joueuses qu'elle n'est pas responsable des accidents qui peuvent survenir sur le terrain.  Le plus grave, c'est peut-être le climat de violence qui est prôné et entretenu, pas uniquement durant les parties mais également durant les entraînements et les camps de recrutement.  C'est ainsi que les joueuses expérimentées pourront intimider les recrues ou se moquer des plus jeunes si elles ne sont pas assez agressives et rudes.  En fait, les autorités de la Ligue insistent pour que les filles prennent soins d'elles mais...surtout de leur maquillage, de leur apparence et de leur coiffure !  Il faut croire qu'il y a aussi de la discrimination basée sur des critères de beauté assez stricts.  Dans la LFL, on ne voit pas souvent de filles laides, traînant un surplus de poids ou pas du tout sexy.



Alors, si elles risquent leur santé et s'exposent aux critiques du segment conservateur de la société, sans même recevoir une compensation monétaire pour leurs efforts, pourquoi les filles de la LFL s'obstinent-elles à compétitionner sur les terrains de football ?  Les responsables de la Ligue soulignent d'ailleurs qu'ils ne les obligent pas à jouer et qu'elles peuvent quitter leur équipe quand elles le désirent.  Tout comme la plupart des joueuses le disent elles-mêmes, les porte-parole de la LFL affirment que c'est l'amour du sport qui motivent ces valeureuses athlètes.  D'autres trouvent plutôt une explication à ce phénomène du côté de l'exposition dont jouissent les filles grâce à la télédiffusion des matchs devant des audiences assez considérables.  Cette publicité peut les aider à se réorienter après leur carrière au football, en leur ouvrant le chemin pour accéder au domaine du spectacle, du commerce, de la mode ou du conditionnement physique.  Les filles ne sont probablement pas désintéressées, mais cela ne les empêchent pas d'avoir le feu sacré et d'aimer la compétition.  D'autres émettraient plutôt l'hypothèse que si elles jouent si fort c'est pour mieux se "bitcher" entre elles...  Aller donc savoir !  Rien n'est impossible !