dimanche 11 novembre 2012

LES FILLES DU RING : TROP SEXY POUR LES SPORTS DE COMBAT !


Être "sexy", ce n'est pas qu'une facette de la beauté, de la séduction ou de la provocation, que l'on peut associer à la sensualité ou à des attributs physiques stéréotypés.  Être sexy, c'est un ensemble de facteurs qui  ensorcèle.  C'est une attitude particulière qui fascine et captive.  C'est une façon de bouger ou de prendre la pose qui allume les sens de l'observateur qui devient, à la limite, un voyeur.  C'est un regard langoureux qui vous enflamme, une démarche qui vous excite...  Chez certaines personnes, cette force d'attraction, ce pouvoir de susciter le désir charnel, sont des dons innés ou naturels...jusqu'à un certain point.  L'expérience de la vie et certains trucs pratiques peuvent encore enrichir ce bagage que l'on appelle le "sex-appeal".


Dans la catégorie "sexy", les filles du ring occupent une place privilégiée.  Lorsqu'en tenues très légères elles portent leur pancarte à bout de bras dans l'arène afin d'indiquer à quelle ronde est rendu le combat, cette posture charmante et révélatrice semble inviter naturellement l'adoption d'une démarche chaloupée toute faite de ces déhanchements qui provoquent les cris approbateurs des spectateurs qui assistent au match !  Tout simplement irrésistible !  C'est un spectacle en soi de les voir déployer leurs attraits comme un paon qui fait la roue !  Sauf que dans le cas des filles, elles n'ont guère de plumes pour couvrir leur corps presque nu...  Ce qui rend leur place unique dans le monde du sport, c'est le contexte et l'environnement dans lesquels elles évoluent.  C'est le contraste frappant entre leur douceur toute féminine et la brutalité des hommes qui se battent, entre leurs apparitions gracieuses sur le ring.

À la base, la boxe, le kick-boxing ou les combats d'arts martiaux sont des démonstrations de force qui, dans le feu de l'action, opposent des belligérants qui cherchent à s'éliminer l'un l'autre.  Mais ces affrontements parfois très violents et acharnés doivent en même temps obéir aux lois de l'industrie du spectacle et du divertissement.  Dans ce domaine fort exigeant, pour offrir un bon "show" à des foules qui frisent parfois l'hystérie et qui veulent de l'action, non seulement ça prend de bons pugilistes, mais il faut à tout prix éviter les temps morts entre les engagements.  Dans le but de maintenir une bonne ambiance et de soutenir l'intérêt des spectateurs, les organisateurs de ce genre d'événements "rempliront" les pauses dans l'action en faisant jouer de la musique à tue-tête et en projetant des images ou des vidéos "frappantes" sur des écrans géants.  Mais dans cette mise en scène, la petite marche super sexy des Ring Card Girls apporte un élément de divertissement et de détente très apprécié qui attire l'attention des spectateurs tout en leur rappelant le numéro de la ronde du combat juste avant qu'il reprenne.


Ce temps d'arrêt occupé par ces filles superbes aux déhanchements coquins, portant de la lingerie fine ou un minuscule bikini, contre-balance, par sa légèreté et sa chaleur, la fureur des échanges de coups entre les adversaires durant les combats.  Certes, pendant que les filles du ring se donnent en spectacle, plusieurs spectateurs y vont de remarques parfois assez vulgaires accompagnées de sifflets insolents à leur endroit, mais ces polissonneries sont moins pires que leurs cris déments qui appellent les combattants à s'entre-tuer durant le match.  Dans cette atmosphère survoltée, chauffée par une foule à l'instinct animal, avide de violence et désirant un "bon" knock-out, les Ring Card Girls, en émoustillant les spectateurs, les "humanisent" pendant quelques instants !  Avant que les belligérants, suant sang et eau, reprennent les hostilités et leur guerre à finir.  Le choc est direct, sans merci.  On ne se fait pas de quartiers dans le ring.  On ne peut pas fuir.  La gloire attend le vainqueur, la honte attend le vaincu.  Quand ce n'est pas la malchance de subir une blessure grave qui hypothèque la carrière du gladiateur ou le rend impotent et handicapé pour le reste de sa vie.


Que ce soit avant la bataille, dans leurs rituels de démonstrations de force ou dans leurs tentatives d'intimider l'adversaire; ou que ce soit au coeur du combat quand ils doivent tout donner, les boxeurs dégagent beaucoup de testostérone.  Les Ring Card Girls ne sont pas insensibles à ce phénomène troublant, propre aux athlètes "mâles".  Elles qui sont tout près d'eux lorsqu'ils se battent.  Les filles avouent être impressionnées et "emportées" par la poussée d'adrénaline qui soulève littéralement le combattant au moment où il passe le K.O. à son rival.  Ce genre de "rush" ressemble un peu à un orgasme...

Les Ring Card Girls sont apparues pour la première fois à Las Vegas, dans les années 1950.  Leur "travail" consistait à faire la promotion des cartes de boxe pour attirer les clients payants.  De nos jours, elles conservent cette tâche reliée au marketing, mais parce que les matchs sont vus par des millions de télé-spectateurs, les filles du ring sont devenues peu à peu des affiches publicitaires.  En effet, le nom et/ou le logo des entreprises qui commanditent les combats apparaissent fréquemment sur le costume et la pancarte portés par ces jolies annonceuses.  La compagnie de bière Budweiser a fait sa marque en utilisant ce moyen pour mousser les ventes de ses produits.  Ce genre de "prostitution" commerciale et ce rôle de "femme objet" enragent les féministes.

Parfois, quand les combats sont ennuyants, parce que les principaux acteurs ne font que se défendre en esquivant ou en bloquant les coups, ce sont les filles du ring qui sauvent le spectacle !  Ça fait au moins quelque chose d'intéressant à voir pour les gens dans l'assistance...  C'était encore plus vrai à Harlem dans les années 1970, quand des promoteurs peu scrupuleux engageaient des Ring Card Girls "topless" !  On imagine qu'une bonne partie de la clientèle qui assistait à ces programmes de boxe se foutait pas mal des combats et payait davantage leurs billets pour voir ces employées très spéciales paradant dans l'arène, les seins à l'air !

L'indécense de ces demoiselles contrastait énormément avec la classe des femmes qui les ont précédées dans ce rôle de Ring Card Girls dans les années '50 et au début des années 1960.  En ce temps-là, les hôtesses des galas de boxe étaient vêtues d'une robe de soirée conventionnelle qui les couvrait à partir du cou jusqu'aux chevilles.  À l'aube de la décennie 80, après que la Commission Athlétique de New York ait interdit aux promoteurs de boxe d'embaucher des "topless" pour déambuler dans l'arène entre les rounds, c'est le costume de bain qui est devenu l'uniforme des filles du ring.  Des tenues de plage et des bikinis qui ont rapetissé au fil des années.


Outre le contenu de leurs "performances" et leur milieu de "travail", ce qui distingue les Ring Card Girls des autres filles sexy qui oeuvrent sur la scène sportive, c'est leur provenance et leur "formation".  Elles ne sont pas issues de la tradition des écoles secondaires comme les cheerleaders du football ou du basket-ball.  Bien que cette option ne soit pas exclue, leurs services ne sont généralement pas "loués" par des agences de mannequins comme ce fut le cas, il y a quelques années, pour les ramasseuses de balles au tournoi de tennis de Madrid (fournies par Hugo Boss) ou comme cela est la norme pour les filles qui travaillent sur les circuits de courses automobiles.  Pour arriver à se trémousser dans les arènes de combat, les heureuses élues ont emprunté des chemins fort variés.  Parfois, elles sont entrées sur les rings presque par accident.  Maquilleuses ou coiffeuses pour les filles du ring, elles sont soudainement passées sur le devant de la scène afin de remplacer au pied levé une Ring Card Girl malade ou qui ne s'est pas présentée au travail.  Ou, plus simplement, alors qu'elles exerçaient leur métier d'esthéticienne en coulisses, des promoteurs, ayant remarqué leur beauté ou leur côté sexy, les ont invitées à troquer le peigne ou le pinceau pour une pancarte afin de parader dans l'arène, lors des soirées de gala de boxe.


D'autres jeunes femmes sexy, qui étaient barmaids ou serveuses de restaurants, sont tombées dans l'oeil d'individus engagés par des organisations de sports de combat.  Ils avaient pour mission de trouver des candidates pour combler des postes vacants de Ring Card Girls.  Ces chasseurs de "talent" peuvent tout aussi bien découvrir de belles recrues en remarquant leur démarche "sexy" dans la rue ou dans des centres commerciaux.  Ces fins orbservateurs trouvent même parfois la perle rare quand ils la voit donner un spectacle dans un bar de danseuses nues.  D'autres chercheurs de ce genre de main-d'oeuvre hors de l'ordinaire, procèdent de manière plus classique en organisant des concours de recrutement.  À part les types de candidates déjà mentionnés, les responsables siégeant sur les comités de sélection pourront voir arriver devant eux des actrices débutantes ou sans travail.  Elles veulent décrocher cet emploi afin d'avoir de la visibilité, dans l'espoir d'être remarquées par des producteurs de films ou des gens du show-business qui pourraient les découvrir en assistant à des galas de boxe dans des endroits stratégiques comme Las Vegas ou New York...

Parmi les autres bons réservoirs de candidates prometteuses pour l'emploi de Ring Card Girls, il y a toutes ces filles qui servent d'hôtesses ou de "décor" dans des shows publicitaires ou lors de la présentation de nouveaux produits.  On pense notamment aux lancements de nouveaux modèles d'automobiles.  Et puis il y a ces jeunes femmes musclées qui font du body building.  Leur entraînement les rapproche naturellement des athlètes qui combattent dans les arènes de boxe ou de kick-boxing.  C'est une association qui va de soi.

Parlant justement de connexion ou d'association, un certain nombre de filles du ring doivent leur place à des consoeurs qui les ont recommandées à leur patron.  Ayant l'avantage d'avoir déjà paradé devant un public, des gagnantes ou des finalistes de concours de bikinis prennent confiance en elles et tentent parfois aussi leur chance auprès des recruteurs de Ring Card Girls.

Sur quels critères se basent ces décideurs afin de choisir la candidate idéale ?  Ils sont en fait très nombreux.  Bien sûr, la beauté est primordiale.  Mais il faut plus que ce pré-requis.  Les filles considérées doivent savoir comment mettre en valeur leur physique.  Savoir bien se présenter est un art qu'elles doivent maîtriser.  Les "juges" chargés de la sélection ne veulent pas de divas qui ont la grosse tête et qui sont uniquement centrées sur elles-mêmes.  Ce qu'ils veulent voir ce sont des candidates souriantes, gentilles, chaleureuses, amusantes.  Elles doivent avoir de la personnalité, de l'esprit, de l'entregent, et savoir contrôler leur nervosité et leurs émotions.  On rejette les beaux contenants vides.  On préfère les filles énergiques qui peuvent communiquer facilement leur joie de vivre.  Des filles qui savent comment donner du bonheur aux gens.  Des filles dont le bonheur est contagieux...


Pour convaincre ou impressionner les membres du comité de sélection lors des concours de recrutement ou lors des entrevues d'embauche, les postulantes doivent être confiantes, déterminées et humbles.  Il faut qu'elles évitent de paraître désespérées ou de montrer qu'elles veulent le poste à tout prix.  Les sélectionneurs aiment les filles débrouillardes, intelligentes, extraverties.  Des filles qui ne se laissent ni démonter, ni intimider, et qui comprennent et exécutent vite et bien ce que l'on attend d'elles.  Pour répondre aux exigeances, les aspirantes à ces emplois ont intérêt à être en parfaite santé et dans une excellente forme physique.  Idéalement, elles doivent avoir atteint leur poids santé, que ce soit à l'aide d'un entraînement spécifique ou/et en suivant une diète appropriée.  Certaines Ring Card Girls affirment qu'elles ne font pas d'efforts particuliers pour avoir une belle silhouette.  Il faut croire qu'elles ont une bonne génétique.  Évidemment, les embaucheurs ne jetteront pas leur dévolu sur des grosses ou des maigrichonnes.  Les candidates qui ont eu recours à la chirurgie pour augmenter le volume de leur poitrine ne seront pas pénalisées, à condition que le résultat de l'intervention ne soit pas disproportionné ou inesthétique.

Afin d'être bien dans leur peau et saines d'esprit, certaines filles du ring s'adonnent au yoga.  Que l'on soit sportive ou pas, c'est bon pour la discipline et pour le contrôle de soi.  Avec le peu de linge qu'elles ont sur le corps, les Ring Card Girls, sans être pour autant très exibitionnistes, doivent au moins être à l'aise devant des foules importantes.  Puisqu'elles sont le centre d'attention de ces milliers de spectateurs qui les "dévorent" des yeux, les timides et les complexées ne seront pas à leur place dans l'arène.  Elles feraient mieux de chercher un autre emploi...

Parce qu'elles doivent paraître à leur mieux lorsqu'elles défilent sur le ring, ces jeunes femmes séduisantes se soucient habituellement beaucoup de la couleur de leur teint et de la santé de leur peau.  Elles prennent des bains de soleil et soignent leur épiderme à l'aide de crèmes assouplissantes et nettoyantes.  De plus, en s'exposant au soleil, les filles du ring emmagasinent de la vitamine "C" qui leur donne force et énergie.

Pour réussir dans ce drôle de métier, certaines Ring Card Girls diront que le secret c'est d'avoir un bon gérant pour bien gérer leurs affaires et leur carrière.  Encore faut-il avoir les moyens de s'en payer un.  Celles qui ne les ont pas doivent compter sur leur système "D", sur des allié(e)s, de bons contacts ou des ami(e)s dans le milieu, si elles veulent s'y faire une place et la conserver.  Dans la jungle du show business, la jalousie, la compétition, les cancans et les coups bas compliquent l'existence des filles qui n'ont pas la peau suffisamment épaisse.  Les mauvaises critiques et les intrigues de coulisses peuvent désarçonner les personnes qui ne sont pas assez positives ou qui manquent de force mentale.  Sur le ring, il n'y a pas que les pugilistes qui rivalisent entre eux !  C'est pourquoi les Ring Card Girls ne doivent rien laisser au hasard et ne rien prendre pour acquis.  Il faut qu'elles s'assurent de ne pas sombrer dans des querelles stériles avec leurs congénères ou leur entourage.  D'où la nécessité de se bâtir un réseau de supporteurs dans le milieu et de veiller à démontrer de la reconnaissance à ces aidants lorsqu'ils interviennent pour vous soutenir.  Parfois, ces chicanes ou ces conflits de travail prennent une ampleur démesurée.  Il faut passer par-dessus et ne pas garder rancune envers ceux ou celles qui ont pu essayer de vous blesser.  Trop se faire du souci pour de telles insignifiances, c'est gaspiller de l'énergie et perdre son temps et sa tranquilité d'esprit pour rien.


Par ailleurs, qu'est-ce que les filles du ring apprécient le plus dans leur expérience de travail ?  Pour faire bonne figure ou bonne impression, elles répondront que ce qu'elles aiment surtout c'est le sport auquel elles sont associées.  Autrement dit, c'est la chance qu'elles ont de côtoyer les combattants.  Être entre eux et la foule qui les acclame, s'avère une expérience plutôt grisante !  Elles admirent la force des athlètes et surtout la détermination et la discipline dont ils ont dû faire preuve pour arriver là où ils sont rendus.  Outre l'excitation que procure cette proximité de l'action, les belles du ring ajouteront qu'elles adorent le côté "poupée" de leur métier, c'est-à-dire tout ce qui concerne les soins esthétiques, la préparation physique et les ajustements de costume qui précèdent leur entrée en scène.  Oui, être pomponnées, se sentir belles et sexy tout en étant parties prenantes de tout ce "glamour" qui entoure les grands galas, ce sont là des sources de grande satisfaction pour elles.


L'envers de la médaille, c'est justement la peur de ne pas être à la hauteur de leurs propres attentes et de celles de leur patron et du public.  Le miroir des loges d'arrière-scène devient alors leur ennemi le plus implacable.  Selon leurs commentaires, c'est leur chevelure qui semble leur donner le plus de fil à retordre !  Que ce soit la couleur, le lustre, la longueur, la souplesse ou le style de coiffure de leurs cheveux, les filles du ring trouvent presque toujours au moins un défaut ou un motif pour se plaindre.  Si, en général, elles ne détestent pas accorder beaucoup de soins et d'attention à leur corps, les longueurs de temps et la complexité requises par cet entretien permanent peuvent devenir un fardeau fastidieux.  Les diètes et les programmes d'entraînement personnels sont également assez difficiles à suivre et à respecter.  Sur le ring, avec leurs souliers à talons aiguilles et cette pancarte qu'elles ont à transporter au-dessus de leur tête, les filles craignent souvent de faire un faux pas, de tomber et de devenir la risée de la foule.  Certaines Ring Card Girls apprécient moins la proximité des combattants quand ceux-ci, ruisselant de sueur et de sang, les prennent dans leurs bras pour célébrer leur victoire et se faire prendre en photos.  Selon les mécontentes, ces vainqueurs exultants devraient au moins avoir la politesse de s'essuyer le corps avant de se "coller" sur elles.


Malgré tout ce que les Ring Card Girls peuvent raconter, c'est la visibilité que leur procurent leurs fonctions qui revet le plus d'importance à leurs yeux.  L'arène devient une fenêtre ou un présentoir qui leur donnent l'opportunité d'être remarquées par des personnes intéressantes et influentes qui assistent aux combats ou les voient à la télévision.  C'est par leur intermédiaire que ces aspirantes à des carrières d'actrice, de mannequin, de présentatrice ou d'animatrice à la télé, ou de chef d'entreprise dans le domaine du body building peuvent espérer réaliser leurs rêves d'avenir.  Qui sait si ces jolies filles ne se feront pas demander éventuellement en mariage par des multi-millionnaires devenus fous de leur corps de déesse du ring ?  Ouais...c'est possible.  Des hommes d'affaires puissants peuvent juger que ces jeunes femmes sont trop sexy pour le sport, et qu'elles méritent de monter plus haut !